Voici un tableau du peintre lyonnais Nicolas Sicard, représentant le pont du quartier de la Guillotière à Lyon. ce tableau est très réaliste. Chaque détail nous plonge dans une scène populaire de la vie quotidienne lyonnaise. Pourtant, à l’époque à laquelle il a été créé, ce style de peinture est en danger. Claude Monet et d’autres peintres l’ont bien compris. Représenter la réalité dans un tableau ne peut plus durer. Le milieu du XIXe siècle voit en effet apparaître le daguerre [daguerréotype], l’ancêtre de l’appareil photo. Les peintres sont en concurrence avec un appareil qui permet d’obtenir une représentation fidèle de la réalité beaucoup plus rapidement. Alors que faire ? C’est lors d’un voyage à Londres que Claude Monet découvre les œuvres du peintre anglais Turner. Il est très impressionné par son style de peinture qui met en valeur l’eau et la lumière. Monet peint en 1872 un paysage du havre : Impression, soleil levant. Mais ce désormais célèbre tableau reçoit un mauvais accueil des critiques, en particulier de Louis Leroy qui se servit du mot « impression » en 1874 pour se moquer du style de cette peinture. Ironie du sort, sans le savoir, ce dernier venait de donner un nom à un nouveau courant artistique, l’impressionnisme.
Vingt ans plus tard, Claude Debussy compose une œuvre pour orchestre symphonique, intitulée Prélude à l’Après-midi d’un faune. L’œuvre s’inspire d’un poème de Stéphane Mallarmé qui s’appelle L’Après-midi d’un faune. Le faune désigne une créature légendaire de la mythologie romaine proche du satyre. Généralement, le haut du corps est humain, souvent orné de cornes. Le bas est quant à lui celui d’un animal comme la chèvre. Debussy cherche à illustrer les différentes atmosphères suggérées par le poème de Mallarmé. Le faune est souvent représenté jouant de la flûte. C’est le premier instrument qui est donné à entendre à travers une hymne mélodique très chromatique. La harpe joue quant à elle plusieurs glissandos suggérant l’eau. Le cor symbolise la présence d’animaux de la forêt pendant que les cordes évoquent le frémissement du vent dans les arbres. Tout est question d’imagination.
Vingt ans plus tard, Claude Debussy compose une œuvre pour orchestre symphonique, intitulée Prélude à l’Après-midi d’un faune. L’œuvre s’inspire d’un poème de Stéphane Mallarmé qui s’appelle L’Après-midi d’un faune. Le faune désigne une créature légendaire de la mythologie romaine proche du satyre. Généralement, le haut du corps est humain, souvent orné de cornes. Le bas est quant à lui celui d’un animal comme la chèvre. Debussy cherche à illustrer les différentes atmosphères suggérées par le poème de Mallarmé. Le faune est souvent représenté jouant de la flûte. C’est le premier instrument qui est donné à entendre à travers une hymne mélodique très chromatique. La harpe joue quant à elle plusieurs glissandos suggérant l’eau. Le cor symbolise la présence d’animaux de la forêt pendant que les cordes évoquent le frémissement du vent dans les arbres. Tout est question d’imagination.
Lexique : chromatique (musique) = qui procède par demi-tons successifs.
Quiz
Time's up