Le 11 novembre : le jour de la signature de l’armistice : Partie 2 – Compréhension orale à partir du niveau B1
Le 11 novembre correspond au jour anniversaire de l’armistice de 1918 mettant fin à la Première Guerre mondiale. Il est donc férié : les Français ne travaillent pas et presque tous les magasins sont fermés.
Pour mieux comprendre ce jour férié et l’histoire de France, je vous propose de regarder deux vidéos accompagnées de leurs questionnaires autocorrectifs. – La première vidéo (1:42) sert d’introduction. Vous la trouverez ici : https://allofle.com/le-11-novembre-comprehension-orale-a2-b1/#more-2268. – La deuxième vidéo (1:52), présentée ci-dessous, explique plus en détails ce qui s’est passé le 11 novembre 1918.
Compréhension orale « Le 11 novembre 1918 : l’armistice est signée dans la clairière » – À partir du niveau B1
Une clairière : lieu ouvert (sans arbres) dans une forêt ou un bois Image par Albrecht Fietz de Pixabay
Regardez la vidéo suivante, puis répondez aux questions.
Le 11 novembre 1918, la Première Guerre mondiale s’achève ici, dans la clairière de Rethondes. Cette stèle marque l’emplacement exact du wagon dans lequel a été signé l’Armistice. Alors pourquoi dans cette clairière ? Eh bien parce qu’à l’époque, c’était un nœud ferroviaire. Ces rails au sol ont permis en 1916 d’acheminer de l’artillerie lourde tout près du front. Le 8 novembre 1918, ce ne sont pas des canons, mais deux trains très spéciaux qui se rejoignent ici. L’un est allemand et stationné un peu plus loin là-bas, dans la forêt. L’autre est français et s’immobilise ici. C’est le train du maréchal Foch, le commandant en chef des forces alliées. Il est composé de dix wagons. Le maréchal reçoit les négociateurs allemands dans son bureau qui est aménagé dans ce wagon-restaurant. Les négociations vont durer quatre jours. La tension est palpable, parce qu’en Allemagne le Kaiser a abdiqué et la révolution gronde. Dans la nuit du 10 au 11, il faut imaginer la scène. Dans ce wagon de la même série, le décor est celui d’origine. Autour de la table s’installe le maréchal Foch, entouré du général Weygand et de l’amiral Wemyss, le représentant des Britanniques. En face d’eux s’installent les Allemands : le comte von Oberndorff des Affaires étrangères allemand, le général von Winterfeldt de l’armée impériale, le ministre d’État Erzberger et le capitaine de vaisseau Vanselow pour la marine impériale allemande. À cinq heures du matin, le texte est enfin signé. Les Allemands reconnaissent leur défaite. Pendant les négociations, Foch avait interdit toute photo. Mais ce 11 novembre, à sept heures du matin, juste avant de partir pour Paris avec le texte de l’Armistice sous le bras, il accepte enfin de prendre la pose : celle de la victoire. La Première Guerre mondiale est terminée.
Time's up
À vous ! Pensez-vous qu’il soit encore nécessaire de commémorer les guerres ?