Voix hors champ : Dans cette pâtisserie girondine, c’est atelier crêpes dès huit heures du matin. Les deux poêles n’ont pas le temps de refroidir. Pour la Chandeleur, il ne faut pas manquer de crêpes. Pâtissier : On fait que ça. Toute la journée, toute l’après-midi, toute la matinée. On va faire que des crêpes, que des crêpes et que des crêpes. Voix hors champ : Chacun son petit truc : à la vanille, rhum, à la fleur d’oranger. Ici c’est Grand Marnier. Pâtissier : Histoire de goût surtout et histoire de tradition aussi parce qu’on les a toujours faites au Grand Marnier ici, depuis très longtemps. Voilà ! Voix hors champ : Pour le patron, préparer des crêpes à la Chandeleur, c’est surtout un service pour les habitués et les quelques personnes âgées qui ne cuisinent plus. Pâtissier : C’est pas quelque chose de très rentable, parce que ça monopolise deux personnes au moins pour la fabrication, pour la vente et, en fin de compte, on ne vend que ça ce jour-là. Donc… Et puis les gens gardent aussi la tradition de se les faire à la maison. Parce que la meilleure, c’est toujours celle de maman. Voix hors champ : Une majorité de clients préfèrent effectivement les préparer à la maison. Première cliente : C’est la tradition. On les fait sauter avec les enfants et tout. Non, non, c’est traditionnel. Donc on les fait soi-même. Deuxième cliente : Oui, il y a une côté ludique, c’est vrai. La pâte à crêpes, c’est rigolo à faire. Journaliste : Elle aime ça ? Deuxième cliente : Elle adore. Elle en met partout ! Voix hors champ : La Chandeleur est une tradition d’origine païenne, puis reprise par l’Église catholique au Ve siècle. Aujourd’hui, peu s’en souviennent. Reste les crêpes qui, pourtant, symbolisaient à l’époque la prospérité à venir.
Time's up
Remarques
Préciser le goût ou le parfum à l’aide de la préposition « à + article défini »
Exemple du reportage : On les a toujours faites au Grand Marnier.